Aurore
Qui aurait pu dire
Et même prédire,
Que ce joli poupon,
Auréolé de cheveux blond,
Aux merveilleux yeux,
Aussi bleu que les cieux,
Déclencherait tant de haine,
Et mettrait un royaume en peine.
Son destin était tracé,
Une princesse elle deviendrait.
Les fées lui avaient donné,
Bonté et beauté à volonté.
Et voici que Maléfique,
Sorcière magnifique,
Lui jeta un sort magique.
À 16 ans elle se piquera,
Et la mort l’emportera.
La troisième fée qui était là,
Fit un dernier vœux qui la sauva.
Non elle ne mourra pas!
Mais pendant cent ans elle dormira.
Les parents affolés et apeurés,
De perdre leur enfant bien aimé,
Décidèrent de l’envoyer,
Vivre avec les fées dans la forêt.
Quand enfin elle eu 16 ans,
Elle put revoir ses parents.
Un banquet était organisé,
Pour recevoir l’enfant tant aimé.
Ils étaient enfin réunis,
Quand au loin une musique retentit
Réveillant sa curiosité,
Et dans la tour monta les escaliers,
Et se piqua le doigt au rouet.
Paisiblement elle s’endormit.
Et ces ans passèrent dans l’oubli.
Ensuite l’histoire fut racontée,
À un prince qui par là passait.
N’écoutant que son courage,
Il combattit sans faille,
Le dragon devant le portail.
Et le terrassa sans aucun tracas.
Ensuite il se précipita,
Et un doux baiser il déposa,
Sur les lèvres roses,
De la belle aurore.
Celle-ci se réveilla,
Et dans ses bras tomba.
Ils se marièrent,
Et eurent beaucoup d’enfants.