Hayley Mills à Disneyland Paris

Mardi 4 avril, l’actrice et Disney Legend Hayley Mills nous faisait le plaisir de venir visiter Disneyland Paris.

À cette occasion, nos Ambassadeurs Carmen et Quentin l’ont accueillie dans la boutique Harrington’s Fine China & Porcelains de Main Street, U.S.A., dont la décoration s’inspire directement de Pollyanna (1960), le premier film Disney dont elle fut l’héroïne. Hayley en a profité pour évoquer ses souvenirs de Walt et du tournage.

Comment s’est passée votre première rencontre avec Walt Disney ?

Cela s’est passé au Dorchester, un célèbre hôtel de Londres. Walt souhaitait me rencontrer pour s’assurer que j’étais la bonne personne pour incarner Pollyanna. Je me suis donc rendue à cet hôtel avec mes parents, mon frère alors âgé de 9 ans et un chiot pékinois blanc appelé Suki qui nous avait été donné par des amis. Walt résidait alors dans la suite « Harlequin ». J’avais 12 ans à l’époque, et je me souviens parfaitement de la porte de cette suite. Il y avait un disque de porcelaine sur lequel était peint un Arlequin avec des rayures rouges et blanches. Cela me semblait la porte idéale pour nous conduire à Walt Disney. Quand elle s’est ouverte, nous avons découvert un homme en pantalon gris et cardigan jaune, avec des cheveux gris et une moustache. Mes parents, mon frère et moi sommes restés immobiles pendant un moment à le regarder sans pouvoir dire un mot. Pour nous comme pour la plupart des gens, Walt Disney, c’était surtout un studio et un nom que l’on pouvait lire au début de chacun de ses films, et soudain, cet homme légendaire devenait une personne réelle ! Nous arrivions à peine à le croire ! Nous sommes entrés et après les présentations, mon frère et moi nous sommes mis à jouer avec Suki. Le plus incroyable, c’est que Walt s’est mis à jouer avec nous ! C’était quelqu’un de très simple, qui adorait les animaux.  Nous sommes restés assez longtemps avec lui. Nous nous sommes promenés à travers toute sa suite et notamment sur le balcon d’où on pouvait contempler une vue spectaculaire de Londres. Mes parents et lui se sont très bien entendus. Je me souviens également qu’il m’a fait découvrir un mocktail appelé « Shirley Temple », baptisé ainsi en hommage à la célèbre actrice qui lui avait remis l’Oscar de Blanche-Neige et les Sept Nains, sous la forme d’une statue accompagnée de sept statuettes. J’aimerais beaucoup le faire goûter à ma petite-fille, en souvenir de cette rencontre.

Quels souvenirs gardez-vous du tournage de Pollyanna ?

Ce fut un film très important pour Disney, et les studios n’ont lésiné sur aucun détail. Les décors de la demeure de la tante Polly Harrington étaient particulièrement raffinés, avec d’immenses miroirs et de nombreux autres accessoires venus de l’étranger. Je me souviens tout spécialement des costumes, qui étaient très recherchés. Pour les concevoir, Walt a fait appel à Walter Plankett, un spécialiste reconnu des costumes d’époque pour le cinéma, parmi lesquels ceux d’Autant En Emporte le Vent. Tout a été fait pour que cette reconstitution de l’Amérique des années 1910 soit la plus authentique possible.

Comment trouvez-vous notre boutique, Harrington’s Fine China & Porcelains, qui rend hommage au film ?

C’est une boutique magnifique, avec ce superbe vitrail qui surplombe la caisse centrale. J’y retrouve vraiment l’esprit du film. J’adore tout particulièrement les luminaires. Dans le scénario, Pollyanna utilise les prismes en cristal des lampes de manière à créer des effets d’arcs-en-ciel dans la maison de M. Pendergast et celle de Mme Snow. Cela apporte un peu de couleur dans leur vie morose. Et ce sont les mêmes prismes que l’on retrouve ici. C’est un détail qui me touche beaucoup. J’adore aussi les costumes des Cast Members de la boutique. Ils sont parfaitement dans le style, et très colorés. Quand on les voit tous ensemble, on dirait un bouquet de fleurs !

Par la suite, vous avez tourné un grand nombre de films Disney comme La Fiancée de Papa, Les Enfants du Capitaine Grant ou encore L’Espion aux Pattes de Velours. Mais que gardez-vous de cette toute première expérience au sein des Studios ?

Pollyanna est une histoire tellement charmante, avec notamment ce « Jeu de la Joie » que son père lui a appris, cette manière de toujours se concentrer sur le côté positif des choses. Je pense que cela m’a beaucoup influencée dans ma vie personnelle. Je suis le genre de personne qui a tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, comme on dit. Tout comme Pollyanna, je pense que, dans la vie, malgré les difficultés, on peut toujours trouver une raison de se réjouir. C’est un message très fort qui m’inspire encore aujourd’hui.

Kinai
Disney et moi, c’est une longue histoire d’amour. Je suis tombé dedans petit, et je n’en suis jamais ressorti. Du cinéma aux parcs d’attractions, en passant par l’histoire de Walt Disney Company, jusqu’aux BD, tout me passionne.