Oh toi ma beauté au teint latté,
Obligée de se cacher
Au fin fond de la forêt,
À cause d’une belle-mère cruelle,
Qui voulait toujours être le plus belle.
Pourchassée par un chasseur
Parce que la reine voulait que tu meures,
Il devait ramener ton petit cœur
Mais celui-ci t’appréciait
Pour tes nombreuses qualités,
Et un subterfuge il a trouvé
Afin de pouvoir te sauver.
Te voici enfin arrivée
Devant cette chaumière
Cachée au milieu des lierres,
Entourée d’oiseaux, de fleurs,
Et respirant le bonheur.
À la porte, tu as tambouriné,
Et le silence y régnant
Tu y es entrée.
Et telle une effrontée
Tu as tout mangé
Et de fatigue, tu t’es effondrée.
En rentrant du boulot
Les 7 nains, tout crados
D’avoir tant travaillé,
Te trouvèrent endormie.
Tu avais l’air si fragile
Malgré ton sourire indélébile
Qu’ils décidèrent de te garder
Pour mieux te protéger.
La reine te retrouva,
Et sa méchanceté la transforma
En une vieille sorcière,
Et avec beaucoup de sortilèges,
Une pomme empoisonnée
Elle te fera manger.
Les yeux pleins d’effrois
Tu t’étrangleras et mourras.
Tes sept amis si gentils
Avec amour te fabriquèrent
Un cercueil de verre.
Le prince charmant,
Avec qui une fois
Tu avais dansé,
Voulut à tout prix t’embrasser,
Et finis par te sauver.
Avec lui tu t’es mariée,
Et heureuse tu as été,
Mais tu n’as jamais oublié,
Que les gens simples
Sont remplis d’humanité,
Et que les choses les plus belles
Sont souvent cachées.
