Il était une fois,
Un petit cheval de bois,
Qui vivait dans un hangar.
Il avait le teint blafard,
Et rêvait de s’envoler,
Dans le ciel étoilé.
Il était vraiment désespéré,
De se retrouver coincé
,Entre des tables et des buffets.
Un jour d’été, Un vieil homme est entré,
Dans ce lieu qui sentait,
La sciure et le renfermé.
Un par un, il leva les volets,
Laissant entrer la lumière,
Douce et chaude du soleil.
Le cheval n’en croyait pas ses yeux.
Depuis le temps qu’il vivait en ces lieux,
Jamais il n’avait vu quelqu’un d’aussi audacieux.
Le petit monsieur avança pas pas,
Inspectant les objets traînant ça et là.
Soudainement il stoppa,
Et devant le cheval s’arrêta.
Il se mit doucement à le caresser,
Puis à le dépoussiérer,
Et avec un sourire lui dit,
« Toi tu me plais ».
Le lendemain, deux hommes aux gros bras,
Entrèrent là-bas.
Dans un camion, le cheval fut déposé,
Et ils partirent dans un autre endroit.
C’était un tout petit atelier,
Et le vieux monsieur l’attendait.
Enfin dit-il te voilà,
Depuis le temps que je te cherchais,
Pourquoi diable étais- tu caché ?
Ne sais-tu donc pas,
Que l’on a absolument besoin de toi ?
Le petit cheval ne répondit pas,
Mais ouvrit ses yeux tout grand d’effroi.
Il entreprit alors de le laver.
Ensuite il sortit ses pinceaux,
Qu’il trempa dans de petits pots.
Avec douceur et fermeté,
Il lui refit une beauté,
Le regarda d’un air satisfait,
Puis le protégea d’un linge ouaté.
Le lendemain, on l’emmena,
Avec précaution et douceur,
Et sa protection, on enleva.
Il entra dans un parc merveilleux,
Où tout lui semblât fabuleux.
Précautionneusement, on le fit monter,
Sur un carrousel tout doré.
Il y avait des dizaines de chevaux,
Qui comme lui était très beaux.
À coté de lui un petit garçon en bois,
Lui fit un clin d’œil et lui expliqua :
Ne t’inquiète pas,
Ici tu seras roi.
Chaque jour des tas d’enfants,
Sur ton dos, tu auras.
Et quand le jour finira,
Et que le parc fermera,
Tu pourras t’envoler,
Dans le ciel étoilé.
Parce que ici chez Disney,
Ton rêve deviendra réalité.
Alors le petit cheval,
De bonne aise soupira,
Et au vieux monsieur,
Un coup de museau, il donna.
Geppetto ne s’en formalisa pas
Et à son travail retourna.