Les mystères du Nautilus

• Type d’attraction : visite scénique à pied
• Emplacement de l’attraction : Disneyland Park, Discoveryland
• Date d’ouverture de l’attraction : 4 juillet 1994
• Durée de l’attraction : N/A
• Temps d’attente habituel : aucune
• Visiteurs ciblés : tout public

Bon à savoir

• L’attraction n’est pas basée sur le livre, mais sur l’adaptation cinématographique du livre 20 000 Lieues sous les Mers.
• Un restaurant sur le même thème que Les Mystères du Nautilus devait être créé dans le cadre du projet Discovery Mountain. Il n’a malheureusement jamais vu le jour.

Trônant fièrement au beau milieu de Discovery Lagoon, une silhouette métallique attire le regard. Au pied du majestueux Space Mountain, les eaux turquoise émanant de l’activité volcanique du lieu s’échouent sur les lignes acérées d’un étrange vaisseau ! Deux yeux globuleux vous contemplent du haut de celui-ci, à travers lesquels on peut discerner le poste de pilotage du navire.

Situé à quelques encablures, un phare domine la scène. Une scène encore plus captivante quand le soleil laisse place aux néons qui de leurs lumière douce et teintée, donnent une tout autre âme au lieu ! Les eaux en ressortent magnifiées et le phare tranche sur le fond boisé de Discoveryland.

 Le temps de lire le petit panneau nous donnant les caractéristiques du vaisseau qu’il nous faut pénétrer dans le Phare ! Un escalier en colimaçon nous emporte dans les entrailles de la Terre ou un long couloir renforcé de poutres de bois et de pièces métalliques nous permet d’arpenter le tunnel en toute sécurité. Tout au bout de ce long boyau, le premier compartiment du sous-marin nous attend : la salle des ballasts !

Véritable salle aux trésors, c’est ici que le célèbre capitaine a amassé toutes ses trouvailles ! Colliers de perles, plats en argent, calice en or, tel est le magot accumulé par le Capitaine Nemo ! Même la guitare de Ned Land est présente !

Un nouveau corridor, tout de métal vêtu nous transporte vers la chambre du commandant ! Le lit, somme toute spartiate, nous y accueille avec quelques portraits de Jean-Baptiste Tavernier et Napoléon Bonaparte ainsi que de nombreux rangement savamment disposés ! Le coin toilette sait lui aussi être accueillant ! Un évier en cuivre, quelques urnes d’officine et tout y est ! Mais la pièce maîtresse de ce lieu est la carte affichée au mur en face du lieu de repos du héros !

Cartes que nous retrouvons dans l’espace suivant. En plus de l’escalier menant au poste de pilotage, l’activité récente est indéniable, les cartes sont encore disposées sur les tables accompagnées de leur compas, boussoles et autres outils de navigation. La plus grande d’entre elles, affichée au mur, représente les îles découvertes par l’explorateur : les îles Vulcain.

La suite de la visite passe par le sas de plongée, ou des eaux frémissantes jaillissent de la petite ouverture et ou 2 scaphandres attendent sagement leur prochain hôte.

Le Grand Salon est la prochaine partie à visiter. À notre gauche se trouve une maquette du calamar géant mise à l’échelle par un minuscule plongeur aux côtés de cet animal ! De sublimes tableaux ornent notre droite surplombant un bureau, décoré d’un désordre relatif.

Derrière ces ameublements, deux iris s’imposent de part et d’autre de la pièce ! Que révèleront-ils une fois ouverts sur les profondeurs océaniques ?

Lorsque le diaphragme gauche s’entrouvre, une bouche surmontée d’un gros bec apparaît. Autour de celle-ci, il nous est possible d’apercevoir 8 tentacules ornés de ventouses sur tout leur long ! Sombre rencontre n’est-ce pas ? En effet, le monstre semble nous étreindre et vouloir nous engloutir ! Le bec acéré se rapproche, les tentacules se resserrent, les tôles commencent à craqueler ! Heureusement une décharge électrique enlève au monstre toute envie destructrice ! Une fois l’être retiré, l’iris se referme et le lieu retrouve sa quiétude !

Quoi de mieux pour se remettre de ces émotions que de s’asseoir devant le clavier d’un orgue et de sa multitude de tuyaux expirant une mélodie épique ? Seulement, regardez bien le médaillon de cet instrument, un visiteur pourrait y faire son apparition ! Le Capitaine Nemo !

Enfin la salle des machines est notre dernière issue ! La lumière aveuglante de l’Énergie dont seul le commandant connaît la source nous guide à travers ce dédale de tuyauteries, soupapes, flexibles et manomètres !

Il est maintenant temps pour nous de suivre le long couloir qui nous mènera vers la sortie ! Un dernier escalier à gravir et l’air frais nous accueille comme un ami salvateur !

Attraction trop souvent oubliée, quasiment délaissée par le grand public en quête de sensations fortes, Les Mystères du Nautilus saura apporter du bonheur à un très large public : les photographes pour son atmosphère envoûtante, les littéraires pour pouvoir plonger au cœur de l’un des plus grands romans et les rêveurs pour pouvoir imaginer de nouvelles aventures !