RĂȘves Productions – Notre avis

À mesure que Riley grandit, ses souvenirs requiĂšrent un traitement plus sophistiquĂ© que Joie et les autres Émotions confient Ă  RĂȘves Productions. A la tĂȘte de cette “sociĂ©tĂ©”, la rĂ©alisatrice star de ce dĂ©partement, Paula Persimmon, doit faire face Ă  un dĂ©fi de taille : crĂ©er le prochain grand rĂȘve de la jeune fille.

Nous avons eu deux films pour le dĂ©couvrir, mais le cerveau de Riley, c’est une sacrĂ©e organisation. Et honnĂȘtement, on peut comprendre ses petits soucis quand on voit Ă  quel point les choses peuvent s’emballer quand les Ă©motions s’emmĂȘlent !

Un des recoins explorĂ©s cette fois est la division chargĂ©e de produire les rĂȘves de Riley, une sorte de Hollywood colorĂ© et fourmillant d’activitĂ©.

En bref : j’ai adorĂ©.

Mission: produire des rĂȘves inoubliables (mĂ©taphooooore!)

Le rĂȘve hollywoodien

Parodie assumĂ©e de l’univers des studios de cinĂ©ma, RĂȘves Productions nous fait suivre le quotidien de Paula Persimmon, rĂ©alisatrice-star des songes de l’enfance de Riley, en plein dĂ©sarroi face Ă  une ado en devenir. Elle doit apprendre Ă  tenir compte de la nouvelle complexitĂ© de la psychĂ© de la jeune fille et donc des nouvelles maniĂšres de la faire -littĂ©ralement- rĂȘver.

HonnĂȘtement, ce n’est pas pire que mes propres rĂȘves

Oui, vous avez compris, il y a un discours sur le cinéma en général, et bien amené de surcroßt. La série se permet quelques taquets bien sentis sur les gloires passées, les créatifs égocentriques, les exécutifs de studios, tout en étant une belle déclaration aux créateurs et créatrices, leurs espoirs, leurs erreurs et la magie de la création.

Living the dream

Pour enrober ce pitch dĂ©jĂ  attrayant, la sĂ©rie a adoptĂ© un style « The Office Â» qui fonctionne trĂšs bien ; comprendre que la camĂ©ra suit physiquement les personnages et le montage fait la part belle aux moments de malaise drĂŽles.

La sĂ©rie embrasse totalement son rĂŽle de trait d’union entre les deux films Vice Versa, avec une Riley qui n’a pas encore dĂ©clenchĂ© le bouton PubertĂ©, se payant mĂȘme le luxe de montrer davantage les amies de la jeune fille , ce qui rend leur relation plus logique dans Vice Versa 2. La sĂ©rie sort clairement 8 mois trop tard et aurait dĂ» ĂȘtre un apĂ©ritif avant la sortie du film.

Allez, pour rĂąler, mon cƓur de voxophile a Ă©tĂ© chiffonnĂ© de ne pas voir le retour du casting vocal français pour les Émotions, mais comme leurs interventions sont trĂšs marginales, ce n’est pas trop grave.

Les Ă©motions ont un rĂŽle trĂšs secondaire (je faisais Ă  peu prĂšs cette tĂȘte Ă  chaque Ă©pisode)

L’humour marche parfaitement, et comme toujours avec l’univers de Vice Versa, la reprĂ©sentation visuelle ou mĂ©canique du fonctionnement des Ă©motions et du cerveau est incroyable. C’est Ă  s’en taper le front en criant « mais oui Ă©videmment ! Â» tellement tout est cohĂ©rent. Mais comme les films, la cible n’est pas les plus jeunes, qui rateront les subtilitĂ©s et la myriade de petits gags visuels (cherchez les affiches de rĂȘves!)

Conclusion

Un petit tour et puis s’en va, quatre Ă©pisodes, ça passe Ă  toute vitesse, alors que rien n’ouvre vers une potentielle suite (ce ne serait pas compliquĂ© de relancer cela dit).

C’est un ajout vraiment plaisant Ă  la saga Vice Versa, et ça occupe un aprĂšs-midi ou une soirĂ©e d’hiver de fort belle maniĂšre. Coupez, c’est dans la boĂźte !

Christian
Je m'appelle Christian, j'Ă©tais rĂ©dacteur "musiques de films", aujourd'hui j'Ă©cris des critiques et des articles sur Star Wars, Marvel et autres pour ED92! J'aime les univers partagĂ©s, les grandes sagas et si ma plume est parfois dure, c'est que je suis un grand rĂȘveur qui attend qu'on me raconte de bonnes histoires