Depuis 1997, les Studios Pixar offrent aux spectateurs en première partie de leurs films un petit interlude sous la forme de court-métrage. À partir de 2004, le rendez-vous s’est systématisé. On ne se lasse pas de ces historiettes faisant montre d’une grande imagination. Alliant technique de pointe et scénario de qualité, ces petits bijoux de l’animation nous attendrissent autant qu’ils nous font rire. Depuis 2017, le nouveau programme de réalisation de cartoons intitulé SparkShorts laisse la possibilité à chaque membre du studio (technicien, animateur ou réalisateur) de réaliser son propre court-métrage. Les films s’adressent dès lors à un public d’adultes et embrassent des thèmes contemporains tels que le sexisme ou l’homosexualité. En plus, avec l’arrivée de Disney +, il est désormais possible de tous les visionner. Retour sur les meilleurs courts-métrages Pixar !
🏆 Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2002.
Projeté en première partie de Monstres et Cie en 2000, ce film réalisé par Ralph Eggleston revient sur un phénomène des plus quotidiens. En effet, il n’est pas rare de voir se réunir des oiseaux sur les fils électriques des lignes téléphoniques. Ce qui est un peu moins banal est de les voir se disputer la place. Chacun y va de son coup de bec jusqu’à l’arrivée d’un grand oiseau au plumage coloré qui provoque les moqueries des autres volatiles. Rira bien qui rira le dernier…
🏆 Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 1998.
Réalisé par Jan Pinkava en 1997, ce film place l’intrigue autour de Geri. Ce personnage, qui n’est autre que le restaurateur de jouets dans Toy Story 2, entame une partie d’échecs contre son alter ego, plus vif et combatif. Ce dernier, avec des ricanements sarcastiques, est à deux doigts de remporter la partie. Mais le premier, plus sage et rusé, simule une crise cardiaque pour retourner le plateau de jeu. Son adversaire rend alors son dentier au vieillard qui se met à rire à son tour.
Ce court-métrage de 1989, réalisé par John Lasseter, met en scène un bonhomme de neige prisonnier d’une boule à neige sur une étagère. Parmi les autres gadgets souvenirs autour de lui, il aperçoit une jeune femme en bikini lui faisant signe d’approcher. Usant de moyens de plus en plus destructeurs, il tente de s’échapper de sa bulle de verre. La boule à neige finit par tomber de l’étagère. Dans la chute, le bonhomme de neige parvient à en sortir et atterrit dans un aquarium où il fait la rencontre d’une sirène. Cependant, coup du sort, la boule à neige retombe sur le malheureux personnage.
🏆 Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2016.
En 2016, en première partie du Monde de Dory, ce court-métrage réalisé par Alan Barillaro présente une bécasse et son petit sur la plage. La maman apprend au bébé à devenir autonome et se trouver sa propre nourriture. Le petit oiseau, effrayé par les vagues, rassemble finalement tout son courage en observant un jeune crabe s’enfouir dans le sable pour échapper aux remous.
🏆 Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2019.
Diffusé en première partie des Indestructibles 2 en 2018, le court métrage est réalisé par Domee Shi. Il s’agit d’une femme sino-canadienne qui, après le départ de son fils pour l’université, trouve une nouvelle occasion de redevenir mère lorsque son ravioli vapeur prend vie.
🏆 Nominé pour l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2020.
Chatbull (Kitbull en version originale) a été réalisé et écrit par Rosana Sullivan. Il est le 3e film du programme SparkShorts. L’intrigue se concentre sur un chaton errant dans les rues qui fait la rencontre d’un pitbull, maltraité et utilisé pour des combats de chien. Les deux animaux nouent une amitié solide et s’épaulent dans toutes leurs difficultés liées à la vie dans la rue. Ils sont finalement adoptés par une gentille famille. Le film se clôt sur le chaton et le chien jouant joyeusement au sommet d’une colline surplombant la ville.
🏆 Nominé pour l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2021.
Réalisé en 2020 par Madeline Sharafian, il est le 8e court-métrage SparkShorts. Le film traite d’une lapine souhaitant se construire un terrier. De peur d’être moquée, elle se refuse de demander de l’aide ou des conseils autour d’elle. Sur fond de concerto de Mozart, le petit personnage creuse tant et si bien qu’il finit par provoquer une série de catastrophes. La petite lapine combat alors sa timidité pour demander de l’aide et, avec l’aide des autres animaux, se retrouve avec un logis encore plus beau que ce n’elle n’avait imaginé au départ.
Réalisé par Steven Hunter en 2020, il est le 7e court-métrage du programme SparkShort. L’intrigue met en scène Greg, un jeune homosexuel qui n’a pas encore fait son coming out à ses parents. Sur le point d’emménager avec Manuel, son petit copain, Greg se retrouve piégé dans le corps de son chien. Cet événement lui donnera l’occasion de s’apercevoir que ses parents l’aiment tel qu’il est et qu’il n’a aucune raison de leur cacher la vérité.
Le film a été réalisé par Kristen Lester en 2018 et il s’inscrit comme étant le premier court-métrage du programme SparkShorts. Il raconte l’histoire des premiers jours dans une entreprise d’une pelote de laine rose, Purl. Ignorée par ses collègues masculins, elle tend alors à agir comme eux pour être intégrée. Ce qui fonctionne. Cependant, l’arrivée d’une autre pelote de laine, Lacy, l’incite à faire machine arrière. Elles se lient d’amitié et Purl l’invite à partager un boire avec le groupe de collègues. Après quelque temps, l’entreprise se révèle alors être composée d’une combinaison plus diversifiée d’hommes et de pelotes de laine, travaillant en équipe.
9e court-métrage du programme SparkShorts, le film est réalisé par Aphton Corbin.
Le jour de son 21e anniversaire, Gia part fêter sa majorité en boîte avec sa grande sœur. Cependant, elle peine à se comporter comme une adulte et ne se sent pas à sa place. Se réfugiant dans les toilettes, elle entame un dialogue intérieur où se confrontent le bébé, la petite fille et l’adolescente qui la composent. Toutes trois cachée sous un grand manteau, elles prennent successivement le contrôle de la situation et enchaînent les catastrophes. Finalement, Gia, avec le réconfort de sa sœur, parvient à reprendre la maîtrise de ses émotions et retrouve confiance en elle.
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