Comme tous les enfants
j’ai grandis en rêvant
qu’un jour , je deviendrai
une princesse de conte de fée
qu’un beau prince viendrait m’enlever
et qu’une vie de rêve, je vivrai .
Mais finalement, en grandissant
exit le souhait d’enfant
bonjour la révolte de l’adolescente
qui réclamait la libération
et exigeait l’égalité de la nation.
Je ne voulais plus comme Cendrillon
balayer en chantant
pour finalement n’être qu’une souillon
Ou comme Aurore confinée
au beau milieu d’une forêt
se mettre à danser
avec un malheureux balai
et à l’âge de 16 ans
s’endormir pendant 100 ans.
Et me voici vieillissante …
me baladant allègrement
dans les allées de Disneyland
admirant à tout vent
toutes ces beautés refoulées
de mes rêves d’enfants
que finalement, je dois avouer
je n’avais jamais renié.
Avec l’âge j’ai compris
ce que Walt Disney
avait vraiment fait.
Il n’avait pas juste inventé
des princesses de conte de fées
et que si féminisme, il y avait
le précurseur il en était
En effet, même si Blanche-Neige dépoussiérais
à la baguette, les 7 nains elle menait
la pomme elle n’a pas avalé
la sorcière, elle a terrassé
et un prince elle a trouvé
Aurore a réussi l’exploit
tout en dormant à poings fermés
de se faire épouser par un prince bien argenté
et que dire de Cendrillon
qui chantant en haillons
dansant avec des oiseaux
a réussi avec brio
et envoyer manu militari
sa marâtre et ses sœurs au cachot
pour enfin trouver chaussure a son pied
n’oublions pas notre Fée Clochette
elle a du caractère la pitchounette
elle vole dans les airs
au nez et à la barbe
des malheureux pirates
pour le malheur du capitaine Crochet
Car si les histoires nous analysons
tout ce que nous trouverons
c’est tout ce que nous désirons
de l’amour, du rêve et du bonheur
tout ce dont ont besoin nos petits cœurs
pour arriver à la conclusion
que Walt est l’ami des femmes
il les sublime, les illumine
les princes n’arrivent qu’à la fin
mais voilà Walt est parti
dans son beau pays imaginaire
nous laissant en héritage
toute sa sagesse et son savoir
d’autres dessins animés sont arrivés
où les héroïnes sont des femmes de têtes
dirigeant leur vie d’une main de maître
et vous savez ce qui me manque le plus
c’est « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »
bon OK pour les enfants on réfléchira
pour le reste, on aime ou on aime pas
mais ça c’est un autre débat